CRÉER DES CHŒURS IN SITU, PARTOUT, A N’IMPORTE QUELLE HEURE, SOUS N’IMPORTE QUEL PARALLÈLE ET LUNE. Le CHŒUR, sans chef de chœur, est un des outils les plus adéquat pour mettre en situation périlleuse le langage dominant
EDITION en ligne Choeur in situ LA REVUE DES RESSOURCES 3 décembre 2020, par , rubrique Masse critique, Nostalgie de l’éclair par Lionel Marchetti
Souvent univoque, réactionnaire, conservateur (chœur sacré, chœur militaire, chœur d’enfants, chœur occitan, chœurs contemporain, chœur expérimental), le chœur apparaît comme une masse homogène, apathique, attelé à un chef de chœur.
Au sein de ce cours-atelier, nous tenterons des expériences pour réveiller le chœur de ses automatismes, et nous lui insufflerons en ouvrant ses failles, son potentiel inouï, émancipateur. Nous inventerons des chœurs et des nouvelles langues.
Le chœur devient un terrain de jeux, sans bord ni limite, une aire de soin, une machine sémantique à réinventer à travers des langues-chants, des langues-sons, où les voix se libèrent et deviennent multiples.
Le chœur c’est une vibration commune, à des rythmes différents, d’où l’on perçoit chaque voix singulière. Le chœur, en soi et au dehors, peut tout accueillir, polyvoque et polysémique, il est une communauté éphémère, un espace résonnant, dissonant des langues éclatées en réinventions.
………. chœur souffle vent, chœur schizo, chœur liminaire, chœur à l’aveugle, chœur incantatoire, chœur grappe cosmique ……………………… . …………… ….. ……… .. . ..
Chœur in situ et Natacha Muslera, invité par Silvia Maglioni & Graeme Thomson – common infra/ctions
Centre de désapprentissage de la langue
Vendredi 21 octobre 2016 aux Laboratoires d’Aubervilliers, France
http://leslaboratoires.org/date/desapprentissage-1-choeur-in-situ/common-infractions
CHOEUR TERRAIN VAGUE
2000
avec Cécile Duval, Nicolas Gerber, Christian Gerber, Boris Belay, Natacha – Gérard Vincent
Extrait manifeste Natacha Muslera, prise son vive : N.Gerber
« Nous occupons des terrains vagues, et squattons le Théâtre 347 à Paris, ancien théâtre du Grand Guignol «